La transformation digitale : la jeune pousse et l’acacia
Quand on parle de la transformation d’usages et de technologies, on pense immédiatement à des sociétés récentes plutôt typées GAFA, NATU et autres start ups.
Beaucoup y postulent, elles ont des bureaux cool, des salariés jeunes et branchés et elles changent le monde.
De mon côté, j’avoue que je trouve particulièrement passionnant de voir comment les entreprises traditionnelles se transforment.
J’ai en tête 2 images bien différentes : d’un côté la jeune pousse qui aspire à devenir un arbre mais qui reste fragile. De l’autre un acacia avec de grosses racines et un tronc bien large qui doit malgré tout s’adapter à un changement d’environnement qui ne garantit pas sa pérennité.
Tout le sel est d’observer la transformation de ces entreprises qui ont du vécu, une culture et des habitudes.
Et quand on y pense, ces entreprises sont finalement celles qui ont le plus de chantiers à mener et le plus de choses à perdre.
Elles doivent donc mobiliser leur énergie pour se remettre en question, entreprendre toutes les transformations à la fois humaines et IT pour changer la donne.
Au delà du poids des processus et de l’aspect politique qui peut en rebuter certains, nous voyons bien que tous les talents ont leur place dans ce type de structures car il y a de vrais sujets à porter avec des moyens à la hauteur de ces enjeux.
Pour l’architecte d’entreprise, c’est particulièrement passionnant car il a devant lui un formidable terrain de jeu pour lequel il peut donner du sens à cette transformation. Pourquoi le fait-on? Comment? A quoi va être utile l’usage de cette technologie? Comment être facilitateur dans cette période où nous sommes bousculés et qu’il faut malgré tout structurer les démarches IT?
Le fantasme de la start up est là mais ne dénigrons pas les entreprises plus anciennes, n’oublions pas que ces petites pousses cherchent à devenir les acacias de demain.
Et les acacias ont aussi des petits bourgeons!