mai 2019

Transform'IT > 2019
 

Voici un billet un peu décalé auquel je pense depuis un moment et que j’ai eu du mal à formaliser tellement il me semble à la fois évident et pourtant décalé. Il ne s’agit pas de décrire ce qu’est l’agilité, beaucoup le font bien mieux que moi, ni ce qu’est la pleine conscience (je n’en suis pas non plus spécialiste) mais plutôt le lien que j’observe entre les deux.

Comme beaucoup d’entre nous, j’ai une vie assez chargée, je trouve qu’une journée de 24h ne suffit pas à couvrir tout ce que je voudrais faire et j’en ressens souvent une certaine insatisfaction.

C’est une chance de ne pas s’ennuyer, d’avoir une vie professionnelle et personnelle riches et d’avoir toujours la curiosité de m’intéresser à beaucoup de sujets mais le travers est que cela génère de la frustration et une certaine charge mentale (le cerveau ressasse ce qui n’est pas fait et qui devrait l’être et passe son temps à faire des listes). Et au final, il y a une importante perte d’énergie puisque le cerveau utilise ses capacités pour traiter ce qui n’est pas traitable au lieu de se concentrer sur ce qui est important.

J’ai donc cherché une solution à ce phénomène et j’ai trouvé des méthodes et des astuces qui permettent d’éliminer une partie de ce qui peut parasiter notre pensée (j’en ferai peut être un article spécifique). Et je me suis intéressée à la méditation en pleine conscience (ou mindfulness) afin de comprendre en quoi le fait de vivre le moment présent pouvait permettre un changement de mindset.

La vie étant rarement faite de hasards, j’ai eu la chance de suivre une formation sur l’agilité. Mes craintes étaient que la session se concentre uniquement sur les aspects techniques et les outils et j’ai eu l’agréable surprise de suivre durant ces jours des échanges passionnants traitant du fond du sujet. Pourquoi ? Quel est le sens ? Sur quoi nous engageons-nous ? Quelle est la valeur produite ? Toutes ces questions étaient purement liées à nos vies professionnelles et pourtant j’ai très vite fait des connexions avec le mindfulness et j’y ai vu une certaine universalité dans la recherche du sens.

 

Voici donc en quelques points les parallèles que j’ai pu noter :